Lenaick Sorimoutou

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Jeune analyste cybersécurité concentré travaillant sur plusieurs écrans d'ordinateur dans un environnement sombre, visualisant des données réseau et du code techniqueBlur image

Introduction#

Scène classique dans la vie d’un analyste SOC : ton manager te convoque et t’annonce que tu vas passer la certification DarkTrace Threat Visualizer Essential. Pas vraiment le choix, l’outil vient d’être déployé dans l’infrastructure et il faut monter en compétence rapidement.

Ma première réaction ? Mitigée, pour être honnête.

D’un côté, je me disais :

Encore une certification propriétaire qui va me prendre beaucoup de temps pour apprendre à cliquer sur des boutons dans une interface maison.

De l’autre, j’avoue que j’étais curieux. DarkTrace fait énormément de bruit dans l’industrie avec son approche basée sur l’IA pour la détection d’anomalies réseau. Partout, on parle de cette solution NDR (Network Detection and Response) qui serait révolutionnaire.

Je me suis dit :

OK, au moins je vais comprendre jusqu’où on peut réellement aller avec cet outil.

Spoiler : j’ai découvert bien plus que ce que j’imaginais.


Ce que vous devez savoir#

AspectDétails
Durée de préparation~3 semaines (en parallèle du travail)
Format de l’examen90 questions QCM, 3 heures, console accessible
Seuil de réussite70% (63/90)
Score obtenu81/90 (90%)
DifficultéMoyenne (avec préparation sérieuse)
Recommandation8/10 si vous utilisez DarkTrace, 4/10 sinon

Mon point de départ#

Avant de vous raconter comment s’est déroulée cette certification, il faut que je pose le contexte de mon niveau initial.

Côté NDR : Je connaissais le concept de nom. J’avais eu l’occasion de toucher à une solution NDR pendant mes études, histoire de comprendre les bases de la détection d’anomalies réseau. Rien de très poussé.

Côté DarkTrace spécifiquement : En tant qu’analyste SOC, j’avais déjà ouvert la console quelques fois pour investiguer des alertes. Mais évidemment, je restais en surface sans réellement comprendre ce qui se passait sous le capot.

Bref, j’étais dans cette zone intermédiaire : ni totalement débutant, ni expert. Le terrain parfait pour une montée en compétence structurée.


La préparation#

DarkTrace ne fait pas les choses à moitié niveau ressources pédagogiques. Pour préparer la certification Threat Visualizer Essential, vous avez accès à :

  • Des vidéos e-learning bien produites qui décortiquent les fonctionnalités
  • Des PDFs détaillés avec toute la documentation technique
  • Trois webinaires obligatoires (et oui, obligatoires) avec test de présence à la clé :
    • Threat Visualizer Part 1 - Familiarization
    • Threat Visualizer Part 2 - Investigation
    • Threat Visualizer Part 3 - Autonomous Response

Les prérequis officiels#

Pour être clair, voici ce que DarkTrace attend de vous avant de passer l’examen :

  • Avoir assisté et validé les trois webinaires (Attendance Test pass)
  • Familiarité avec les concepts élémentaires de cybersécurité et réseau
  • Expérience pratique avec l’interface Threat Visualizer et Advanced Search

Sur le papier, ça semble raisonnable. Dans la réalité ? C’est là que ça se complique.

Difficulté n°1 : Le casse-tête logistique#

Premier obstacle majeur : caser ces webinaires obligatoires dans un planning d’analyste SOC.

Vous savez comment ça se passe dans un SOC : les shifts, les incidents qui tombent au mauvais moment, les astreintes… Résultat ? J’ai dû réaliser une bonne partie de la formation en dehors de mes heures de travail. Soirées et week-ends au programme.

Pas idéal pour la motivation, mais bon, on fait avec.

Difficulté n°2 : La frustration du “par cœur”#

Deuxième difficulté : les parties théoriques à apprendre par cœur sans véritable pratique.

J’avoue que lire des PDFs sur la théorie de l’apprentissage automatique appliqué à la détection d’intrusions, c’est… rébarbatif. Vraiment fastidieux. Heureusement, les vidéos rendent ça un peu plus digeste, mais il y a quand même des passages où tu sens que tu bachottes du vocabulaire spécifique à l’éditeur sans réellement comprendre où tu veux en venir.

La bonne nouvelle ? L’examen propose une console de démonstration accessible pendant l’épreuve. Pour la formation et les webinaires, il n’y a pas de console disponible, mais pouvoir manipuler l’interface pendant l’examen permet de vérifier vos réponses et de naviguer dans les alertes. Et là, tout prend sens.

Ma stratégie de révision : Transformer le passif en actif#

Face à ces difficultés, j’ai adopté une approche qui a complètement changé la donne :

1. Console ouverte en permanence

Ma règle d’or : jamais de lecture de PDF ou de visionnage de vidéo sans avoir la console DarkTrace ouverte en parallèle. À chaque concept expliqué, je reproduisais directement dans l’interface. C’est comme ça qu’on ancre réellement les connaissances.

2. Transformation du contenu en quiz

Plutôt que de relire passivement mes notes, j’ai utilisé l’IA (ChatGPT, Claude) pour générer des QCM personnalisés à partir des PDFs et de mes notes de cours. J’ai également utilisé NotebookLM pour réviser efficacement en créant des quiz interactifs à partir des documents de formation.

Exemple de prompt que j’utilisais :

Tu es un expert certifié DarkTrace avec 10 ans d'expérience et un pédagogue spécialisé dans la cybersécurité. Tu maîtrises parfaitement tous les concepts de la plateforme DarkTrace Threat Visualizer.
CONTEXTE :
Voici le chapitre sur les "Model Alerts" de la formation DarkTrace Threat Visualizer Essential.
[Insérer le contenu du chapitre ici]
MISSION :
Génère 15 questions QCM à choix multiples (4 options : A, B, C, D) avec une difficulté progressive :
- Questions 1-5 : Niveau débutant (concepts de base, définitions)
- Questions 6-10 : Niveau intermédiaire (application pratique, scénarios)
- Questions 11-15 : Niveau avancé (questions pièges, nuances, cas complexes)
EXIGENCES :
- Inclus au moins 3 questions pièges sur le vocabulaire technique spécifique à DarkTrace
- Varie les types de questions : définitions, cas pratiques, comparaisons, dépannage
- Base-toi UNIQUEMENT sur le contenu du chapitre fourni
- Chaque question doit avoir UNE SEULE bonne réponse clairement identifiable
FORMAT D'INTERACTION :
1. Pose-moi UNE question à la fois avec ses 4 options (A, B, C, D)
2. Attends ma réponse
3. Après ma réponse, fournis :
✓ La bonne réponse
✓ Une explication détaillée de POURQUOI c'est la bonne réponse
✓ Une explication de POURQUOI les autres options sont incorrectes
✓ Un rappel du concept clé du chapitre lié à cette question
✓ Si ma réponse est fausse : un conseil pour mieux comprendre le concept
4. Passe à la question suivante uniquement après ton explication complète
SUIVI DE PROGRESSION :
- Indique le numéro de la question (ex: "Question 3/15")
- À la fin des 15 questions, donne-moi mon score final et un résumé des concepts à réviser
Commence maintenant par la Question 1/15.

Résultat ? Je révisais en mode actif plutôt qu’en mode spectateur. Considérablement plus efficace pour mémoriser le vocabulaire DarkTrace et les workflows.


L’examen : Plus qu’un simple QCM#

Parlons maintenant du moment de vérité : l’examen de certification.

Le format#

L’examen Threat Visualizer Essential se présente sous cette forme :

  • 90 questions QCM
  • Seuil de réussite : 70% (soit au minimum 63 bonnes réponses)
  • Durée : 3 heures (largement suffisant si vous connaissez votre sujet)
  • Accès à une console DarkTrace pendant l’examen

Ce dernier point est crucial : ce n’est pas un QCM théorique classique. Certaines questions vous demandent d’aller chercher des informations directement dans l’interface, d’analyser des alertes, de naviguer dans les incidents du Cyber AI Analyst.

C’est ce qui fait toute la différence et qui transforme cette certification en quelque chose de réellement pratique.

La surveillance#

L’examen se déroule sous surveillance en ligne via Zoom. Concrètement :

  • Vous devez garder votre caméra allumée pendant les 3 heures
  • Vous devez partager votre écran en permanence
  • Un surveillant observe votre session en temps réel

C’est assez strict, mais ça garantit l’intégrité de la certification. Prévoyez un environnement calme et une bonne connexion internet.

Les thématiques couvertes#

L’examen couvre l’ensemble des learning objectives des trois webinaires :

  • Navigation dans l’interface Threat Visualizer
  • Compréhension et analyse des Model Alerts
  • Utilisation du Cyber AI Analyst pour investiguer les incidents
  • Maîtrise des requêtes Advanced Search
  • Concepts de base en sécurité réseau (ports, services, protocoles)
  • Framework MITRE ATT&CK dans le contexte DarkTrace

Une chose importante : les questions sont conçues pour vérifier que vous maîtrisez le vocabulaire spécifique de DarkTrace. Si vous n’avez pas pris le temps d’assimiler les termes exacts utilisés par l’outil, vous allez avoir des difficultés.


Mes astuces de préparation : Les points critiques à maîtriser absolument#

Avant de vous raconter mon expérience le jour J, laissez-moi vous partager les astuces qui m’ont vraiment sauvé pendant l’examen. Ce sont des petits détails qui font toute la différence entre un 70% tout juste et un score confortable.

1. Révisez INTENSÉMENT le TV3 - Autonomous Response#

Attention (Piège à éviter)

Point critique : Pendant l’examen, vous n’aurez pas accès à la section Autonomous Response dans la console mise à disposition. De nombreuses questions portent sur cette partie, mais vous ne pourrez pas vérifier vos réponses dans l’interface comme vous le feriez pour d’autres sections. Vous devez avoir parfaitement mémorisé cette section par cœur.

Vous devez avoir parfaitement mémorisé :

  • Les différents types d’actions autonomes (Enforce Pattern of Life, Block connections, Quarantine devices…)
  • Les niveaux de réponse et leur escalade
  • Les conditions de déclenchement
  • Les mécanismes de rollback

Mon conseil : créez-vous des flashcards spécifiques sur cette partie. C’est du par cœur, pas le choix.

2. Maîtrisez les ports et services par défaut#

Ça paraît basique, mais vous devez connaître par cœur les associations ports/services classiques :

  • HTTP → port 80
  • HTTPS → port 443
  • SSH → port 22
  • RDP → port 3389
  • Kerberos → port 88
  • SMB → ports 445 et 139
  • DNS → port 53
  • LDAP → port 389

J’ai eu plusieurs questions sur l’association entre un service et son port. Si vous devez chercher à chaque fois, vous perdez un temps précieux.

3. Différenciez clairement Incident vs Model Alert#

C’est LE concept qui revient sans cesse dans l’examen et qui piège de nombreux candidats. Maîtrisez parfaitement cette distinction.

Définition (Model Alert)

Model Alert : Détection d’une anomalie unique par rapport au pattern of life. Générée automatiquement par les modèles de ML, elle peut être un faux positif isolé et nécessite une investigation manuelle.

Définition (Incident (Cyber AI Analyst))

Incident (Cyber AI Analyst) : Corrélation automatique de plusieurs Model Alerts. L’IA effectue une analyse contextuelle qui construit un récit cohérent, inclut une évaluation de criticité et agrège les preuves ainsi que la timeline.

En résumé : une Model Alert, c’est un signal. Un Incident, c’est une histoire construite à partir de plusieurs signaux. DarkTrace attend que vous compreniez cette nuance et que vous sachiez différencier l’un ou l’autre dans le Threat Tray.

Définition (Threat Tray)

Le Threat Tray est l’interface principale du Threat Visualizer de DarkTrace où sont affichées toutes les détections de sécurité. Il centralise les Model Alerts et les Incidents générés par le Cyber AI Analyst, permettant aux analystes de trier, filtrer et investiguer les menaces détectées sur le réseau.

4. Comprenez ce qu’est réellement un “Model”#

Définition (Model (Detection Model))

Un Model (ou Detection Model) est une règle comportementale définie par DarkTrace qui détecte une déviation spécifique du pattern of life normal.

Par exemple :

  • Anomalous Connection / Data Sent to New External Host
  • Compromise / Beaconing Activity To External Rare
  • Device / Increased External Connectivity

Chaque Model a une logique de détection précise, un seuil de déclenchement (basé sur l’écart statistique), une catégorie MITRE ATT&CK associée, et un score de confiance calculé par l’IA.

Un Model n’est pas une règle Sigma ou Yara classique, mais une détection dynamique qui s’adapte au contexte de chaque environnement. C’est tout l’intérêt de l’approche unsupervised learning de DarkTrace.

Les requêtes Advanced Search apparaissent dans l’examen, mais de manière plus limitée que je ne l’imaginais. Les questions portaient surtout sur l’identification de la bonne requête parmi plusieurs options proposées. Par exemple, on vous donne un objectif de recherche et plusieurs requêtes possibles, et il faut identifier celle qui fonctionne ou celle qui permet de récupérer l’information demandée.

Les questions plus pointues sur Advanced Search seront probablement proposées dans la certification suivante : Cyber AI Analyst.

Attention (Attention : Case sensitivity)

Le mode Advanced Search est case sensitive. L’opérateur AND n’est pas la même chose que and. Seul AND (en majuscules) est reconnu comme un opérateur logique. De même pour OR et NOT. Assurez-vous d’utiliser la bonne casse dans vos requêtes.

Il est également important de bien connaître les différents opérateurs disponibles dans Advanced Search :

OpérateurDescriptionExemple de requête
ANDTrouve les événements où toutes les conditions sont vraies@type:http AND @fields.dest_port:80
ORTrouve les événements où au moins une condition est vraie@type:http OR @type:ssl
NOTExclut les événements avec cette condition@type:http AND NOT @fields.dest_port:80
*Wildcard : correspond à n’importe quel nombre de caractères@fields.server:*.darktrace.com
?Wildcard : correspond à un seul caractère@fields.version:TLS1.?
""Recherche une chaîne exacte@fields.uri:"/status?hostname=example.com"

Si vous ne maîtrisez pas ces opérateurs et les champs de recherche, vous risquez de perdre du temps sur les questions qui portent sur Advanced Search. Entraînez-vous à identifier rapidement la bonne syntaxe parmi plusieurs options.


Mon expérience personnelle le jour J#

J’ai passé l’examen avec une confiance modérée mais pas d’anxiété particulière. Ma préparation via quiz et pratique sur console m’avait bien armé.

Résultat ? 81/90, soit 90% de bonnes réponses.

J’avoue, quel plaisir de voir ce score s’afficher ! Le gros avantage de DarkTrace : vous avez le résultat immédiatement après avoir terminé le QCM. Pas de stress pendant des jours à attendre un email.

Mon constat ? Si vous connaissez bien votre cours et que vous avez manipulé la console, l’examen n’est pas difficile. C’est exigeant sur le vocabulaire, mais rien d’insurmontable.

Les questions où j’ai hésité ? Principalement celles sur Autonomous Response (d’où l’importance de bien réviser cette partie) et quelques questions pièges sur la différence entre corrélation manuelle et Cyber AI Analyst.


Ce que j’ai réellement appris#

Maintenant, la question qui compte réellement : qu’est-ce que cette certification m’a apporté concrètement dans mon quotidien d’analyste SOC ?

1. Une compréhension profonde de DarkTrace#

Avant la certification, je ne touchais qu’à la surface de l’outil. Je regardais les alertes, je faisais du tri, mais sans réellement comprendre la logique derrière.

Après la formation, j’ai découvert que DarkTrace peut faire considérablement plus que ce que j’exploitais. L’outil est véritablement puissant quand on comprend comment exploiter :

  • Les Advanced Search queries pour creuser dans les métadonnées réseau
  • Les corrélations automatiques du Cyber AI Analyst
  • La visualisation des patterns of life (comportements normaux appris par l’IA)

2. Les concepts d’IA appliqués à la détection#

La partie la plus intéressante de la formation, c’est la compréhension de la logique d’IA derrière DarkTrace.

Deux concepts clés que j’ai réellement assimilés :

Définition (Pattern of Life)

Pattern of Life : L’idée que DarkTrace apprend le comportement normal de chaque device, utilisateur et système dans votre réseau. Toute déviation de ce pattern déclenche une alerte. C’est du machine learning non supervisé appliqué au réseau.

Définition (Cyber AI Analyst)

Cyber AI Analyst : Un système qui va au-delà de la simple détection d’anomalies pour corréler automatiquement plusieurs signaux faibles et construire des incidents complets avec contexte. C’est là que l’IA montre réellement sa valeur ajoutée dans le contexte spécifique de DarkTrace.

3. Quelques fondamentaux transversaux… mais pas assez#

La certification aborde aussi des concepts généraux :

  • Le framework MITRE ATT&CK pour catégoriser les tactiques d’attaquants
  • Les ports et services réseau classiques
  • Les bases de la détection d’intrusions

Mais soyons clairs : ne vous attendez pas à une formation réseau complète. Ce n’est pas un CCNA. DarkTrace survole ces concepts dans la mesure où ils sont nécessaires pour comprendre l’outil, point.

Si vous cherchez une certification qui approfondit vraiment les fondamentaux du réseau, ce n’est pas ici qu’il faut chercher.


Les limites : Une certification “produit” avant tout#

Maintenant, parlons des aspects moins glorieux.

C’est une certification propriétaire, et ça assume#

La certification Threat Visualizer Essential est manifestement une certification éditeur. Vous apprenez à utiliser DarkTrace, pas à devenir un expert NDR généraliste.

Ça a ses avantages : vous devenez opérationnel rapidement sur l’outil. Mais ça a aussi ses limites : ce que vous apprenez n’est pas directement transférable à d’autres solutions comme Vectra, ExtraHop ou Corelight.

Le gap entre certification et maîtrise opérationnelle#

Même après avoir passé la certification, il y a un gap entre :

je sais naviguer dans l’interface

et

je sais triager efficacement 200 alertes DarkTrace par jour en production

La vraie expertise vient avec la pratique quotidienne, l’expérience des faux positifs, la connaissance de votre environnement spécifique.


Ma recommandation#

Après tout ce parcours, voici mon avis tranché :

✅ Je recommande cette certification si :#

  • Vous utilisez DarkTrace en production dans votre SOC/organisation
  • Vous voulez structurer vos connaissances et exploiter l’outil à son plein potentiel
  • Votre entreprise paie la formation (et idéalement vous donne du temps dédié)
  • Vous êtes déjà analyste SOC ou administrateur réseau et voulez vous spécialiser sur les NDR

Si vous cochez ces cases, foncez. La certification est pertinente et vous apportera une vraie valeur ajoutée opérationnelle.

❌ Je déconseille cette certification si :#

  • Vous êtes étudiant sans accès à DarkTrace dans un contexte professionnel
  • Vous cherchez une certification réseau généraliste (prenez plutôt un CCNA qui reste la référence)
  • Vous n’avez pas de budget et devez payer de votre poche sans garantie d’utiliser l’outil ensuite
  • Vous cherchez une certification “CV booster” reconnue universellement

Pour un étudiant ou quelqu’un en début de carrière, votre argent sera largement mieux investi dans des certifications transversales comme le CCNA, Security+, ou même des formations gratuites type TryHackMe.

La suite logique : Les autres certifications DarkTrace#

Si vous êtes dans un environnement qui utilise intensivement DarkTrace, la certification Threat Visualizer Essential n’est que le début. DarkTrace propose une progression :

  • Cyber AI Analyst (niveau intermédiaire)
  • Administrator certifications (pour ceux qui gèrent le déploiement et la configuration)

Si vous avez validé la première, il est logique de continuer sur cette lancée pour devenir un vrai spécialiste de la plateforme.


Conclusion : Une certification utile dans son contexte#

Récapitulons mon expérience en quelques points clés :

Les points positifs :

  • Formation bien structurée avec des ressources variées (vidéos, PDFs, labs)
  • Examen pratique qui va au-delà du QCM théorique
  • Résultat immédiat (pas de stress post-exam)
  • Vraie montée en compétence sur l’outil et ses mécanismes internes
  • Score de 81/90 atteint du premier coup avec une préparation sérieuse

Les points d’amélioration :

  • Difficulté à caser les webinaires obligatoires dans un planning chargé
  • Parties théoriques parfois rébarbatives sans pratique
  • Reste une certification très liée à un éditeur spécifique
  • Ne remplace pas une formation réseau/cybersécurité généraliste

Ma stratégie gagnante :

  • Console DarkTrace ouverte en parallèle de chaque révision
  • Transformation du contenu en quiz via IA pour réviser activement
  • Pratique intensive sur les points critiques (Autonomous Response, Advanced Search)
  • Mémorisation des ports/services et du vocabulaire DarkTrace

Au final, cette certification a dépassé mes attentes initiales. J’ai découvert la puissance réelle de DarkTrace quand on sait l’exploiter correctement, et j’ai compris comment ses mécanismes d’IA fonctionnent concrètement dans un contexte opérationnel.

Est-ce que je la recommande ? Oui, mais uniquement si vous utilisez DarkTrace professionnellement. Sinon, investissez votre temps et votre argent dans des certifications plus transversales.

Et vous, vous avez déjà passé des certifications liées à un éditeur spécifique ? Partagez votre expérience en commentaire !


Score final : 81/90 (90%)
Temps de préparation : ~3 semaines en parallèle du travail
Difficulté : Moyenne (si préparation sérieuse)
Recommandation : 8/10 pour les utilisateurs DarkTrace, 4/10 pour les autres


Pour aller plus loin#

Si cet article vous a plu et que vous souhaitez découvrir d’autres outils d’IA pour la productivité, je vous invite à lire mon article sur NotebookLM : l’assistant IA de Google pour vos documents. Vous y découvrirez comment utiliser l’IA pour réviser efficacement vos cours et centraliser vos notes.

Et si vous préférez le format vidéo, n’hésitez pas à vous abonner à ma chaîne YouTube où je partage régulièrement des tutoriels, des retours d’expérience et des analyses sur la cybersécurité et les outils de productivité.


Vous avez déjà passé cette certification ? Partagez votre expérience et vos astuces en commentaire !

Vous envisagez de la passer ? N’hésitez pas à poser vos questions, je serai ravi d’y répondre.

DarkTrace Threat Visualizer Essential
https://lenasori.com/blog/darktrace-certification
Auteur Lenaick Sorimoutou
Publié le 29 décembre 2025